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Nomadland

  • Photo du rédacteur: Amandine
    Amandine
  • 9 mai 2021
  • 1 min de lecture

Avec 3 Oscars à son actif (celui du meilleur film, de la meilleure réalisatrice et de la meilleure actrice pour Frances McDormand), Nomadland triomphe lors de la cérémonie des Oscars 2021. Tiré du livre "Nomadland : Surviving America in the Twenty-First Century", Nomadland se rattache à la fois au road movie, au drame social, voire même au documentaire grâce aux personnages qui jouent leur propre rôle. Ce film relate l’histoire de Fern qui, après avoir tout perdu durant la crise économique de 2008, vit dans son van et enchaine les petits boulots.

Malgré des images à couper le souffle et malgré un jeu excellent de la part de l’actrice principale (petite anecdote : pour se préparer à son rôle, celle-ci a parcouru 7 états en camionnette durant 4 à 5 mois, réalisant des petits boulots comme l’emballage chez Amazon ou la récolte des betteraves), Nomadland ne méritait pas d’être autant primé. Durant tout le film, on ne cesse de se demander où la réalisatrice veut en venir en espérant que quelque chose, même une petite chose, va se passer. L’histoire de Fern semble tirée en longueur et est répétitive. De plus, la réalisatrice entre finalement peu dans le sujet et traite de façon trop légère la précarité salariale ou la désertification des villes après la disparition des entreprises ; ce qui aurait pourtant permis au film de gagner en intensité. En ce qui concerne le personnage de Fern, celui-ci est difficilement compréhensible : A-elle fait ce choix de vie de manière délibérée ou est-ce le résultat d’une suite de malheureux événements ?




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