Adapté du roman de Yasmina Khadra, le film Les hirondelles de Kaboul, sorti en 2019, est une réelle pépite. Les réalisatrices, Zabou Breitman et Éléa Gobbé-Mévellec, reçoivent d’ailleurs le prix du meilleur long-métrage en animation lors de la cérémonie des César en 2020.
Les hirondelles de Kaboul relate l’histoire de deux couples qui vivent sous le régime des Talibans après la prise de Kaboul. Le premier couple, Zunaira et Mohsen, sont deux jeunes universitaires qui ne supportent plus l’autorité instaurée par les Talibans et rêvent d’enseigner dans une école clandestine. Le second, Mussarat et Atiq, suivent davantage les règles des Talibans. Atiq s’occupe de sa femme gravement malade, mais ne ressent plus aucune émotion jusqu’au jour où une jeune femme arrive dans la prison où il travaille. Le destin des deux couples finira alors par se rejoindre…
Faisant directement échos à l’actualité, ce long-métrage est intéressant car il permet d’en apprendre davantage sur l’Histoire de l’Afghanistan, mais surtout sur les conditions de vie des Afghans lors la première prise de Kaboul par les Talibans. Les conditions de vie passées, étant semblables aux conditions de vie actuelles, engendrent une prise de conscience du retour en arrière, provoquée par cette seconde prise de Kaboul, pour la population et pour les droits de la femme.
Réalisée grâce à la technique de l’animation et faisant penser à la technique de l’aquarelle, ce long-métrage semble des plus originaux et le choix des plus judicieux, car certains faits auraient pu être choquants en prise de vue réelle.
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