Ne ressemblant à aucune autre œuvre, Le portrait de Dorian Gray, écrit par Oscar Wilde, est sûrement mon roman fantastique préféré.
Ce grand classique de la littérature anglo-saxonne du 19e siècle relate l’histoire de Dorian Gray, jeune bourgeois, qui fit faire son portrait par le peintre Basil Hallward. Ce portrait représente à la fois la beauté, la jeunesse et la perfection du protagoniste qui, après avoir observé son portrait, souhaite rester jeune. Dorian Gray décide alors de vendre son âme afin que le portrait vieillisse à sa place.
Abordant l’art, l’esthétisme, la décadence et la jeunesse ; le roman de Wilde semble se situer entre le manifeste esthétique et le récit moral. L’auteur insère, dans son œuvre, de nombreuses réflexions sur la beauté et la conscience morale d’une façon originale, c’est-à-dire grâce au fantastique.
Véritable tragédie, le destin de Dorian Gray semble inévitable. Alors que le portrait semble devenir vivant et que l’être vivant semble devenir une œuvre, le personnage se pervertit et tombe dans la décadence. Il change au fur et à mesure de la lecture, une évolution intéressante.
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