Qui dit mois d'octobre dit arrivée de l'automne. Et durant ces mois automnales, quoi de mieux, pour faire face à la fraicheur extérieure, que de passer des soirées en mode cocooning au coin du feu avec un bon roman ? C'est donc le moment de faire le plein de livres et voici ceux que j'ai dénichés:
1. Les loyautés, de Delphine de Vigan
Théo, enfant du divorce, entraîne son ami Mathis sur des terrains dangereux. Hélène, professeur de collège à l’enfance violentée, s’inquiète pour Théo : serait-il en danger dans sa famille ? Quant à Cécile, la mère de Mathis, elle voit son équilibre familial vaciller, au moment où elle aurait besoin de soutien pour protéger son fils.
Les loyautés sont autant de liens invisibles qui relient et enchaînent ces quatre personnages.
(J'ai trop hâte de le lire car je n'ai jamais lu Delphine de Vigan alors que j'en ai entendue parlé à de nombreuses reprises)
2. Si c'est un homme, de Primo Levi
Si c’est un homme (Se questo è un uomo) est un récit autobiographique de Primo Levi, relatant son expérience de survivant du camp de concentration d’Auschwitz. Les Alliés lui ayant commandé un rapport technique sur le fonctionnement du camp, Primo Levi s’en servira comme base pour son récit, ce travail venant enrichir les nombreuses notes qu’il avait rédigées au camp.
(Véritable témoignage, cette œuvre autobiographique risque d'être difficile à lire, mais reste l'une des œuvres majeures du 20e siècle pour ne pas oublier)
3. L'anomalie, d'Hervé le Tellier
Il est une chose admirable qui surpasse toujours la connaissance, l’intelligence, et même le génie, c’est l’incompréhension." En juin 2021, un événement insensé bouleverse les vies de centaines d’hommes et de femmes, tous passagers d’un vol Paris - New York. Parmi eux : Blake, père de famille respectable et néanmoins tueur à gages ; Slimboy, pop star nigériane, las de vivre dans le mensonge ; Joanna, redoutable avocate rattrapée par ses failles ; ou encore Victor Miesel, écrivain confidentiel soudain devenu culte. Tous croyaient avoir une vie secrète. Nul n’imaginait à quel point c’était vrai.
(Prix Goncourt 2020, L'anomalie est sur ma liste de livres à lire depuis un bon moment. Je suis impatiente de le commencer!)
4. La petite dernière, de Fatima Daas
Je m’appelle Fatima Daas. Je suis la mazoziya, la petite dernière. Celle à laquelle on ne s’est pas préparé. Française d’origine algérienne. Musulmane pratiquante. Clichoise qui passe plus de trois heures par jour dans les transports. Une touriste. Une banlieusarde qui observe les comportements parisiens. Je suis une menteuse, une pécheresse. Adolescente, je suis une élève instable. Adulte, je suis hyper-inadaptée. J’écris des histoires pour éviter de vivre la mienne. J’ai fait quatre ans de thérapie. C’est ma plus longue relation. L’amour, c’était tabou à la maison, les marques de tendresse, la sexualité aussi. Je me croyais polyamoureuse. Lorsque Nina a débarqué dans ma vie, je ne savais plus du tout ce dont j’avais besoin et ce qu’il me manquait. Je m’appelle Fatima Daas. Je ne sais pas si je porte bien mon prénom.
(L'une de mes amies me l'a conseillé il y a quelques semaines et je n'ai pas pu m'empêcher de l'acheter)
5. Le passeur, de Lois Lowry
Dans le monde où vit Jonas, la guerre, la pauvreté, le chômage, le divorce n'existent pas. Les inégalités n'existent pas. La désobéissance et la révolte n'existent pas. L'harmonie règne dans les cellules familiales constituées avec soin par le comité des sages. Les personnes trop âgées, ainsi que les nouveau-nés inaptes sont « élargis », personne ne sait exactement ce que cela veut dire.
Dans la communauté, une seule personne détient véritablement le savoir. Elle seule sait comment était le monde quand il y avait encore des animaux, quand l'oeil humain pouvait voir les couleurs, quand les gens tombaient amoureux.
Lorsque Jonas aura douze ans, il se verra attribuer, comme tous les enfants de son âge, sa future fonction dans la communauté. Jonas ne sait pas encore qu'il est unique...
(Adorant les oeuvres dystopiques, je sens déjà que ce roman va me plaire)
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