Betty, Tiffany McDaniel

Livre refermé et lecture terminée, je quitte Betty avec un avis mitigé.

Tout d’abord, faut-il encore réellement résumer ce livre qui fait tant parler de lui ? Ensuite, comment résumer ce récit autrement qu’en disant qu’il s’agit de l’histoire d’une petite indienne, qui détient une force de caractère des plus étonnante et qui grandit au fil de la lecture, entourée de ses onze frères et sœurs ?

Bien qu’il ne s’agisse pas d’un coup de cœur pour ma part, Betty reste une belle lecture grâce à son côté poétique et aux histoires magiques du père de Betty, Landon Carpenter. Ayant une façon bien à lui d’expliquer des phénomènes, Landon donne au récit une part d’imaginaire qui fait du bien après certains passages plus sombres. Ce livre reste également une lecture intéressante grâce aux sujets traités : le féminisme, le racisme, l’amour et la famille. Mais la raison principale pour laquelle il faut lire Betty est le personnage de Betty lui-même auquel l’on s’attache au fil des pages.