J’ai enfin regardé la chronique des Bridgerton dont j’entends parler depuis des semaines en raison de son nombre exponentiel de spectateurs. En une saison et 8 épisodes, la série relate les histoires de la famille Bridgerton, et notamment l’histoire d’amour entre Daphné Bridgerton et Simon Hastings, qui font partie de la haute société londonienne.
Il faut admettre que la chronique des Bridgerton est remarquable à différents niveaux. Tout d’abord, cette série est à regarder pour son univers qui se situe à mi-chemin entre celui de Jane Austen et celui de Gossip Girl. De plus, ses décors ainsi que ses costumes sont à couper le souffle et offrent un véritable spectacle visuel. Mais Netflix ne mise pas seulement sur le visuel, l’aspect sonore est également à souligner tant au niveau des musiques que de la présence de cette narratrice anonyme qui supplante l’histoire et lui apporte un peu de suspense. Ce procédé n’est d’ailleurs pas sans rappeler celui utilisé dans Gossip Girl. Il faut noter aussi que le jeu des acteurs est relativement bon (sans parler du sex-appeal de l’acteur principal). La dernière qualité de la série est l’attention portée à la diversité raciale ; rien d’étonnant lorsque l’on sait que la productrice n’est autre que Shonda Rimes.
Bien que la série soit attrayante et parfois envoûtante, je dois admettre, avec le recul, que la série comporte des défauts, notamment la simplicité du scénario ou l’abondance des scènes de sexe. Parmi celles-ci, l’une me pose question (je suppose que vous voyez de laquelle je parle si vous avez vu la série) non pas tant au niveau du contenu que des choix pris lors de la réalisation. Mon reproche fait à la réalisation est la banalisation de certains actes expliqués par un désir de vengeance du personnage féminin sans exploiter ce que ressentait le personnage masculin quant à l’acte mesquin et cruel qui venait d’être commis.
Bien qu’elle ne soit pas, selon moi, la série de l’année, il faut admettre que la chronique des Bridgerton reste une bonne série à l’eau de rose comme on les aime.
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