Dirty John, réalisée par Jeffrey Reiner

Basée sur un fait réel, la saison 1 de la série Dirty John relate l’histoire de Debra Newell, tombée amoureuse de John Meehan, dont la vie bascule lorsqu’elle se rend compte que l’homme qu’elle aime n’est finalement pas celui qu’il prétend être.

Cette histoire, qui donne froid dans le dos, ne cesse de développer du suspense. En effet, le spectateur se doute, dès le départ, que John n’est pas tout à fait net, mais ne sait pas jusqu’à quel point ni de quoi il est finalement capable…

Bien qu’elle relate un véritable fait divers, la série s’est permis de dramatiser les évènements, de les romancer. Mais peut-on reprocher à une série de fictionnaliser ? Il aurait, cependant, été judicieux de noter les changements induits par rapport aux faits réels à la fin du dernier épisode, voire de chaque épisode.

Le seul reproche que l’on pourrait finalement faire à la série est le jeu des acteurs, notamment féminins, qui ne transmettent pas assez d’émotions. Bien que l’on puisse lui attribuer ce défaut, la série reste intéressante en raison de l’histoire qu’elle raconte basée sur un fait divers.

J’ai déjà hâte de commencer la deuxième saison qui vient de sortir sur Netflix. Cette seconde saison relate cependant une autre histoire également basée sur un fait réel, celle de Betty Broderick passée d’épouse parfaite à meurtrière.